(note reprise dans l'almanach : aller lire la version enrichie)
7 questions étranges
Des questions décalées pour aider à trouver son objectif de vie
Il y a quelques jours, j’ai évoqué le shit sandwich1, inventé par Mark Manson et repartagé par l’autrice Elizabeth Gilbert. Cette idée est issue d’un article2 qui contient 6 autres questions décalées pour aider à trouver son objectif de vie et le suivre.
C’est un sujet qui m’intéresse parce qu’il est à la fois dur et plein d’incertitudes, et en même temps enrichissant et tellement clarifiant.
Aussi, parce qu’on peut l’aborder à contre-pied.3 Voilà pourquoi je voulais consigner dans ce journal ces questions :
- Quelle est ma saveur préférée de sandwich à la merde ?
Toute quête importante comporte sa part de tâches rébarbatives - Quelle vérité sur moi aujourd’hui m’aurait fait pleurer quand j’avais 8 ans ?
Qu’ai-je oublié en chemin ? Quelle chose m’amusait le plus ? - Qu’est-ce qui me fait oublier de manger ou d’aller aux toilettes ?
Les tâches qui me mettent dans le flow, mais surtout les processus cognitifs qu’elles activent - Comment pourrais-je mieux m’embarrasser ?
Il y a quelque chose que je veux faire au fond, mais que j’ai trop honte de démarrer - Comment vais-je sauver le monde ?
Quelles valeurs profondes m’animent ? À quoi voudrais-je contribuer ? - Si je devais quitter ma maison toute la journée, tous les jours, où irais-je et que ferais-je ?
Dans quoi voudrais-je m’investir complètement, tous les jours ? - Si je n’ai plus qu’un an à vivre, que fais-je et comment souhaiterais-je qu’on se souvienne de moi ?
Et le sujet n’est pas d’impressionner le tout-venant, ou de me réaliser par rapport à leurs valeurs
J’ai la chance assez incroyable de tracer un chemin de vie qui me convient, en liberté. Ça n’est pas le chemin le plus fréquenté4, ni parfois le plus facile, mais c’est mon chemin et il me remplit le plus souvent d’un contentement profond.
Mais tout de même, certaines de ces questions font naître chez moi des apprenti-sages intéressants, sur l’objectif en lui-même, mais aussi sur la façon de le remplir. D’autres me parlent moins. J’imagine qu’elles doivent résonner plus ou moins en fonction des personnes...
Par exemple, je trouve celle sur le flow intéressante : l’enjeu n’est pas forcément de généraliser une activité, mais de construire une activité qui active les mêmes processus cognitifs. Par exemple, il y a deux activités qui me mettent dans le flow : le code ou le bricolage — elles sont moins éloignées qu’elles paraissent si on remonte aux processus cognitifs. Ça pourrait vouloir dire que je dois devenir codeur ou ébéniste. Ou pas ! Ça peut aussi vouloir dire que j’ai besoin d’activités de créativité où je développe une maîtrise qui me permet de résoudre un problème réel et complexe.
La dernière question me fait toujours un peu peur ! Pas peur de la mort, non ! Mais peur de ce que la réponse serait... et peur que cette réponse ne soit pas une activité durable qui me permette de vivre ! Il faudrait peut-être que je prenne un moment au calme et bien centré pour l’explorer sérieusement...
Notes & références
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À relire : shit sandwich. ↩
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À lire sur son blog. ↩
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À relire : aimer ce qu’on fait plutôt que faire ce qu’on aime, être en paix, tout simplement, bien vivre le comment grâce au pourquoi et l’humilité de la mission. ↩
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M. S. Peck, Le chemin le moins fréquenté : Apprendre à vivre avec la vie, 1978. ↩
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- Temps de lecture : 3 minutes
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