Hugues Le Gendre

(almanach n°60 du )

Croire à mort

Comment prendre conscience du pouvoir du mental ?

Concept

J’ai souvent entendu ou lu cette histoire1 qui illustre le pouvoir de l’esprit sur le corps :

L’expression « s’inquiéter à mort » a plus de vérité que vous ne le pensez.

Il y a une histoire à propos de Nick Sitzman, un jeune homme fort comme un taureau qui travaillait dans une équipe de maintenance ferroviaire. Il semblait que Nick avait tout : un corps solide et sain, de l’ambition, une femme et deux enfants, et de nombreux amis. Cependant, Nick avait un défaut. C’était un inquiet notoire. Il s’inquiétait de tout et craignait généralement le pire.

Un jour d’été, l’équipe a été informée qu’elle pouvait quitter le travail une heure plus tôt en l’honneur de l’anniversaire du contremaître. Accidentellement, Nick a été enfermé dans un wagon frigorifique et le reste des ouvriers a quitté le site. Nick s’est mis à paniquer.

Il frappait et criait jusqu’à ce que ses poings soient ensanglantés et que sa voix soit cassée. Personne ne l’a entendu. « Si je ne peux pas sortir, je vais mourir de froid ici », pensa-t-il. Voulant que sa femme et sa famille sachent exactement ce qui lui était arrivé, Nick a trouvé un couteau et a commencé à graver des mots sur le parquet. Il a écrit : « Il fait si froid, mon corps s’engourdit. Si je pouvais juste aller dormir. Ce sont peut-être mes derniers mots. »

Le lendemain matin, l’équipage a fait glisser les lourdes portes du wagon couvert et a trouvé Nick mort. Une autopsie a révélé que chaque signe physique de son corps indiquait qu’il était mort de froid. Et pourtant, le groupe frigorifique de la voiture ne fonctionnait pas et la température à l’intérieur indiquait 13 °C. Nick s’était tué lui-même par le pouvoir de son inquiétude.

— Glenn Van Ekeren, 1988

Réaction

Bon, a priori, c’est une légende urbaine.2

Une partie de moi avait envie d’y croire très fort.

Ne serait-ce que parce que c’est en total décalage avec ma vision très cartésienne des choses ?

Et à l’inverse de nous tuer, on sait maintenant3 que nos pensées ont un impact important sur notre capacité de guérison. Le pouvoir du mental sur le corps est bien existant.

J’aime bien pousser les curseurs un peu loin pour me recalibrer et ne pas oublier qu’il y a de nombreuses choses que je ne sais pas que je ne sais pas4. Élargir un peu la fenêtre d’Overton5 de mes croyances.

Invitation

Qu’est-ce qui serait différent si je m’autorisais à me recalibrer de façon un peu extrême ?

Notes & références

  1. Traduction automatique par Google depuis le texte d’origine en anglais.

  2. Le mythe est démonté par quelqu’un sur Quora. Idem sur un site de fact-checking.

  3. H. Benson et W. Proctor, Relaxation Revolution: The Science and Genetics of Mind Body Healing, 2011.

  4. Les fameux « unknown unknowns » que Donald Rumsfeld a utilisés pour justifier la guerre en Irak.

  5. À relire : fenêtre d’Overton.

Une entité est référencée (en lien avec d'autres apprenti-sages à découvrir) :
Glenn Van Ekeren (1)

Ce graph montre le sous-ensemble des apprenti-sages de l'almanach en lien avec celui-ci via :

Il permet de montrer la tentative de lecture synoptique que j'essaie d'avoir dans ma pratique.

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Comment interagir avec le graphe de dépendance ?

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Je m'appelle Hugues Le Gendre et je convertis les problèmes complexes de mes clients en opportunités d'agir autement et de nous transformer (eux et moi).

L'almanach Apprenti-sage est une invitation quotidienne au développement personnel et professionnel. En partageant des théories et des pratiques, documentées précisément et mises en lien avec la vraie vie, et en posant une question importante par jour, il contribue à devenir plus conscient⸱e, s'examiner honnêtement et actualiser sa propre philosophie de vie. En tout cas, ça en a été l'effet sur moi et sur des milliers de lecteurs depuis que je publie mon journal !
Il donne aussi une idée de ce que je cherche à insuffler dans mes interventions.