Humilité de la mission
Comment m'autoriser à fixer un niveau de contribution plus humble ?Concept
Je relis ce matin les derniers apprenti-sages au sujet de la mission1 et malgré ma tentative de me déculpabiliser sur le fait d'avoir ou non une mission de vie, je trouve le sujet encore assez ardu.
Et comme par hasard2, ma conjointe vient de partager avec moi une conversation avec notre femme de ménage qui lui a dit :
Quand je rentre chez moi et que c'est propre, je suis heureuse. Et c'est ça que j'ai envie de faire ressentir aux gens chez qui je travaille.
Réaction
Je ne sais pas si elle a conscientisé ça comme étant sa mission et sa vision, mais au-delà des mots, c'est de ça que je parle. Elle sait précisément à quoi elle contribue. Et elle aime ce qu'elle fait.
La nature de la mission n'a pas d'importance : il n'y a pas de bonne ou mauvaise mission. Seul le fait d'y être connecté en a. Je pourrais avoir tendance à me mentir, ou à échouer, en essayant de trouver une mission « digne » de ce nom…
Je comprends aujourd'hui où elle trouve l'énergie de faire son métier, tous les jours (même le samedi !) sur de très longs horaires, et avec le sourire.
Je trouve ça très émouvant et très inspirant.
Invitation
Qu'est-ce qui serait différent si j'acceptais d'avoir une mission plus humble ?
À relire : aime ce que tu fais ; simplement être en paix ; pourquoi du comment. ↩︎
Vraiment ? 😉 ↩︎