Associé / Dissocié
Comment choisir judicieusement entre acteur et spectateur ?
Concept
Dans la série mon cerveau me joue des tours1, rubrique mes méta-programmes2, je demande le méta-programme associé / dissocié.
Il y a 2 grandes façons de vivre ou de revivre une situation.
Lorsque je suis associé, je la vis de l’intérieur. Je suis en moi. Je suis acteur. J’agis à la première personne. Dans un jeu vidéo, c’est la vue par les yeux du personnage, où je peux observer ma main qui fait des actions, je peux tourner la tête à gauche et à droite pour voir ce qu’il y a autour de moi.
Lorsque je suis dissocié, je la vis de l’extérieur. Je suis à côté de moi, souvent au-dessus. Je suis spectateur. J’agis à la troisième personne, c’est comme si je me dédoublais et je m’observais agir, en méta. Dans un jeu vidéo, c’est la vue d’un peu au-dessus, où je peux observer complètement le personnage et ce qui l’entoure, sans avoir sa perspective exacte.
Réaction
La position associé me permet de vivre pleinement ce qui se passe, ainsi que toutes les émotions que cela peut générer. Elle permet une véritable connexion à ce qui m’entoure.
La position dissociée me permet de prendre de la hauteur, ainsi que d’éviter d’être submergé par les émotions.
L’idée est toujours d’apprendre à reconnaître mon méta-programme dominant et m’assurer qu’il n’est pas figé, car sinon, je développe des angles morts.
Par exemple, si je suis trop associé, je vais avoir du mal à faire des relectures de mon comportement pour essayer de l’améliorer. Ou bien je vais avoir du mal à prendre des décisions objectives.
C’est une position naturelle et je pourrais croire qu’une partie du développement personnel n’a pour but que de m’aider à me dissocier et m’observer agir, afin de me donner ensuite des conseils, en méta. Mais cette position a aussi des défauts.
Si je suis trop dissocié, je risque de prendre des décisions de façon très froide sans vraiment mesurer leur écologie3 pour moi ou pour les autres, car je vais manquer d’empathie pour ce qu’elles pourraient causer. Ou bien je vais manquer d’éléments émotionnels pour m’aider à lire une situation, comme les marqueurs somatiques4. Coupé de mes ressentis et de mes émotions, je vais aussi manquer d’énergie, car finalement, je ne serai plus au contact d’une motivation intrinsèque et d’un élan vital5.
Me forcer à adopter régulièrement les différentes positions, les différentes perspectives est vraiment un exercice très riche6.
Invitation
Qu’est-ce qui serait différent si je prenais conscience de mon mode de fonctionnement par défaut et que je m’invitais à le rendre plus fluide et adapté à mon contexte ? Ou au mode de fonctionnement de mon interlocuteur, sans pour autant le manipuler ?
Notes & références
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Cette expression est inspirée du titre du livre : A. Moukheiber, Votre cerveau vous joue des tours, 2019. ↩
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Les méta-programmes sont des modes de fonctionnement de haut niveau qui influencent ma perception, mon évaluation d’information, ma motivation et ma décision. C’est un concept issu de la Programmation Neuro-Linguistique. ↩
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À relire : objectif PREMIER. ↩
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À relire : marqueurs somatiques. ↩
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À relire : autodétermination. ↩
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C’est d’ailleurs intéressant de voir que la pleine conscience est une association complète à mon être profond qui passe par une dissociation de mes pensées, etc. À relire : anti-cogito ; les 3 questions de l’empereur ; pensées pour lui-même. ↩
Des
entités sont
référencées
(en lien avec d'autres apprenti-sages à découvrir) :
PNL
(22)
méta-programme
(14)
évaluation
(7)
Ce graph montre le sous-ensemble des apprenti-sages de l'almanach en lien avec celui-ci via :
- une citation directe dans les notes
- un même livre de ma bibliothèque annotée
- une entité de référence commune
Il permet de montrer la tentative de lecture synoptique que j'essaie d'avoir dans ma pratique.
Comment interagir avec le graphe de dépendance ?