Détachement extrême
Comment ne pas oublier que nous ne sommes que des humains ?
Concept
Cette phrase1 de Jack Kornfield, un auteur et enseignant bouddhiste de la méditation Vipassana, m’a bien remis à ma place :
Si vous pouvez vous asseoir tranquillement après avoir reçu de dures nouvelles ; si vous restez parfaitement calme lors d’un revers de fortune ; si vous pouvez voir vos voisins voyager dans des lieux paradisiaques sans ressentir un pincement de jalousie ; si vous êtes capable de manger avec joie quoi qu’on mette dans votre assiette ; si, après une journée passée à courir ça et là, vous pouvez vous endormir sans boire un verre ou prendre un somnifère ; si vous êtes capable d’éprouver du contentement en étant simplement là où vous êtes : vous êtes probablement un chien, pas un humain.
Réaction
Cette recherche que j’ai d’élévation spirituelle, cette volonté de détachement qu’a pu obtenir en son temps le Bouddha, tout ça n’est finalement qu’une illusion.
Nous sommes des êtres vivants et humains, avec nos paradoxes, nos joies et nos peines.
Nier cela revient à nier notre humanité.
Croire que l’on ne sera jamais touché par la vie, c’est se mentir.
Invitation
Qu’est-ce qui serait différent si j’étais un peu plus tolérant de mon humanité et des limites qui l’accompagnent ?
Notes & références
-
J. Kornfield, Une lueur dans l’obscurité : Comment traverser les temps difficiles grâce à la méditation, 2013. ↩
Des
entités sont
référencées
(en lien avec d'autres apprenti-sages à découvrir) :
Jack Kornfield
(1)
bouddhisme
(5)
Ce graph montre le sous-ensemble des apprenti-sages de l'almanach en lien avec celui-ci via :
- une citation directe dans les notes
- un même livre de ma bibliothèque annotée
- une entité de référence commune
Il permet de montrer la tentative de lecture synoptique que j'essaie d'avoir dans ma pratique.
Comment interagir avec le graphe de dépendance ?