Mandala de l'éducation
Apprécier l'éternel chaos au travail lorsqu'ils grandissent
Dans un billet1 récent de la newsletter Daily Dad2 pour papa stoïcien, Ryan Holiday a touché une corde sensible pour moi.
Je remets l’ensemble du texte en entier ici3 :
Vous nettoyez et la maison est sale. Vous faites la vaisselle et puis cinq minutes plus tard, l’évier est à nouveau plein. Littéralement, avant même que vous ayez fini de les aider à ranger leurs jouets, ils sont étalés sur le sol. Les nouveaux vêtements que vous venez de leur acheter sont déjà sales et effilochés.
Cela peut vous rendre fou. Ou vous pouvez apprendre à l’aimer.
Au Tibet, les moines bouddhistes fabriquent de beaux mandalas à partir de sable. Ils passent des heures, voire des jours, à fabriquer ces dessins géométriques complexes... seulement pour les essuyer et recommencer dès qu’ils ont terminé.
N’est-ce pas une façon de voir tout le travail que nous faisons en tant que parents ? Il ne s’agit pas de nettoyer la maison, il s’agit du mandala — un processus sans fin et éphémère que nous commençons encore et encore. Leurs jouets, leurs vêtements, la vaisselle : ces choses ne sont jamais faites, propres ou réglées. Non, l’entropie est toujours à l’œuvre. Nos enfants sont au travail. Leur chaos, leur croissance et leurs besoins sont à l’œuvre.
Nous ne devrions donc pas nous sentir exaspérés ou frustrés par cela. Nous devrions en aimer le flux. Ce n’est pas du travail que nous faisons, c’est de l’art. Finir ? Être fini signifierait la fin de cela — la fin de leur enfance, leur fin de vie. Non, on aime que ce soit un peu comme un jour sans fin. Parce que cela signifie une chance de se réveiller et de le faire à nouveau avec eux.
Pour le faire magnifiquement. Pour bien le faire. Pour le faire ensemble.
Pour l’instant, ça me rend fou.
Pas à chaque fois, et rarement complètement dingue, mais souvent, et avec généralement une bonne tension.
L’ancrage nouveau que propose Holiday, avec cette image du mandala, me donne envie d’autre chose. De le vivre autrement. De changer ma croyance sur l’état naturel des choses et ce que cela implique.
Il y a quelques années, lors de ma formation de coaching, j’ai été accompagné sur un sujet proche. J’en étais sorti avec un apprentissage métaphorique, mais très puissant pour moi : mes enfants sont comme des arbres qui poussent et mon travail de père n’est pas de construire des murs pour les empêcher de grandir, mais de casser les murs existants qui cherchent à les contenir.
Il y a déjà assez de murs pour que je n’en ajoute pas inutilement. À moi d’apprendre à aimer le chaos.
Notes & références
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À relire : ils sont notre travail ; se (et les) presser ; paradoxe des parents ; messages vers le futur ; transitions rapides ; ressources intangibles. ↩
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La traduction est proposée par Google et modifiée à la marge. ↩
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