Temps mort
Comment rendre vivant du temps qui serait si facilement perdu ?
Concept
Pour Ryan Holiday1, un des huit choix qui a amélioré sa vie a été de mieux utiliser son temps. C’est un conseil qu’il a reçu de l’auteur Robert Greene alors qu’Holiday l’interrogeait sur ce qu’il allait faire de sa prochaine année :
Avec cette année qui arrive, tu as le choix entre le temps vivant et le temps mort.
Le temps mort, c’est quand tu perds du temps à rester assis, à attendre, à espérer que des choses t’arrivent.
Le temps vivant, c’est quand tu as le contrôle, quand tu fais en sorte que chaque seconde compte, quand tu apprends, tu t’améliores, tu grandis et tu expérimentes.Lequel vas-tu choisir ?
Réaction
Évidemment, je ne contrôle pas complètement2 mon temps. Je peux avoir un long trajet pour aller travailler, un retard dans les transports, un client qui fait trainer le démarrage d’une intervention, etc.
En revanche, ce que je contrôle, c’est ce que je fais de ces temps morts. C’est de les rendre vivants et productifs pour moi.
La vision très américaine d’Holiday est de faire en sorte que chaque instant compte. Cela peut vouloir dire profiter du retard pour avancer dans mon livre, ou bien faire une partie du chemin à pied en attendant que la personne qui devait venir me récupérer arrive, ou bien m’assurer que j’utilise ce temps de décalage pour me former, etc.
J’apporterais une nuance en disant plutôt : faire en sorte que chaque instant soit conscient. Ils peuvent être productifs, dans le sens traditionnel du terme. Mais je peux aussi m’octroyer un moment de détente, parce qu’à ce moment-là, c’est ça qui est important.
Dans tous les cas, choisir entre faire d’un temps créé hors de ma zone de contrôle du temps mort ou du temps conscient est ce qu’il y a dans ma zone de contrôle3. Et la vie me pose la question tous les jours.
Invitation
Qu’est-ce qui serait différent si je mettais plus de conscience sur l’emploi de mon temps ?
Notes & références
-
Lire l’article d’origine en anglais. ↩
-
À relire : trouver le temps ou bien le prendre. ↩
-
À relire : ce qui dépend de toi. ↩
Des
entités sont
référencées
(en lien avec d'autres apprenti-sages à découvrir) :
Ryan Holiday
(8)
contrôle
(14)
Robert Greene
(1)
Ce graph montre le sous-ensemble des apprenti-sages de l'almanach en lien avec celui-ci via :
- une citation directe dans les notes
- un même livre de ma bibliothèque annotée
- une entité de référence commune
Il permet de montrer la tentative de lecture synoptique que j'essaie d'avoir dans ma pratique.
Comment interagir avec le graphe de dépendance ?