Global / Détails
Comment mon échelle de référence impacte ma façon de voir les choses ?
Concept
Dans la série1 mon cerveau me joue des tours2, rubrique mes méta-programmes3, je demande le méta-programme global / détails.
Ce méta-programme fait partie de la catégorie perception. La quantité de signaux extérieurs qui me parvient est trop importante pour que mon cerveau les traite tous. Il va donc faire un échantillonnage afin de ne pas me surcharger et de pouvoir rester fonctionnel. C’est dans ce cadre que ce méta-programme intervient, en sélectionnant les informations plutôt en mode global ou plutôt en mode détails.
Dans le mode global, je vais construire une perception qui se base sur une représentation d’ensemble de la situation. Je vais me concentrer sur la big picture, les grands principes, le concept, etc. Ainsi, je suis naturellement dans une forme plus synthétique avec des phrases courtes.
Dans le mode détails, je vais me concentrer sur des éléments précis pour me représenter la situation. Je vais m’attacher au contenu, aux détails d’implémentation, etc. Je m’exprime souvent avec un vocabulaire plus technique et des phrases longues.
Réaction
Comme tous les méta-programmes, je ne suis ni l’un ni l’autre, mais j’ai une tendance naturelle à placer mon curseur d’un côté plus que l’autre. Un bon moyen de vérifier est de regarder à plusieurs une photo pendant quelques instants puis partager sur ce qui vous a marqué. En fonction des méta-programmes, les gens ne s’attachent pas du tout à la même chose.
Dans le cadre professionnel, ces différences sont souvent criantes. Un développeur et un chef de projet ne vont pas forcément fonctionner sur le même canal. Lorsque les deux interagissent, cela peut créer une frustration naturelle des deux côtés. Savoir détecter le méta-programme de son interlocuteur et essayer de bouger le sien en conséquence pour lui parler son langage peut être très utile. Si je dois attribuer des tâches à mes collaborateurs, c’est utile d’avoir conscience de celles les plus adaptées à chacun : une étude technique et une synthèse n’activent pas les mêmes programmes.
Idem dans la vie de couple ou familiale, on le voit bien quand on se raconte notre journée. L’un peut avoir tendance à aller aux éléments marquants et offrir une synthèse tandis que l’autre déroule l’histoire en détail...
Invitation
Qu’est-ce qui serait différent si je prenais conscience de mon mode de fonctionnement par défaut et que je m’invitais à le rendre plus fluide et adapté à mon contexte ? Ou au mode de fonctionnement de mon interlocuteur, sans pour autant le manipuler ?
Notes & références
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J’essaie de documenter différents méta-programmes, une fois par semaine, un peu comme je l’avais fait pour les biais cognitifs et pour les lois de l’UX. ↩
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Cette expression est inspirée du titre du livre : A. Moukheiber, Votre cerveau vous joue des tours, 2019.. ↩
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Les méta-programmes sont des modes de fonctionnement de haut niveau qui influencent ma perception, mon évaluation d’information, ma motivation et ma décision. C’est un concept issu de la Programmation Neuro-Linguistique. ↩
Des
entités sont
référencées
(en lien avec d'autres apprenti-sages à découvrir) :
méta-programme
(14)
PNL
(22)
perception
(8)
Ce graph montre le sous-ensemble des apprenti-sages de l'almanach en lien avec celui-ci via :
- une citation directe dans les notes
- un même livre de ma bibliothèque annotée
- une entité de référence commune
Il permet de montrer la tentative de lecture synoptique que j'essaie d'avoir dans ma pratique.
Comment interagir avec le graphe de dépendance ?