Ressources intangibles
Comment développer les ressources qui restent et qui sont plus saines ?
Concept
Ryan Holiday a abordé il y a quelque temps1 un sujet qui m’est cher2 : comment élever nos enfants dans une logique non matérialiste ? Ou au minimum, moins matérialiste.
Holiday est américain et il note que dès leur plus jeune âge, nos enfants sont soumis à la pression des publicités qui leur disent : « Tu seras plus heureux avec plus de choses. Ces choses définissent qui tu es. »
Pour aider à s’en défaire, Holiday suggère de favoriser des activités et des expériences — ressources intangibles — plus que des possessions — ressources tangibles. De plus, lorsque ces expériences permettent de développer des compétences, les ressources intangibles s’internalisent.
Il souligne aussi que développer des amitiés autour de ces expériences va permettre de moins s’identifier à des choses et de moins subir une pression sociale.3
Réaction
Je pense qu’on s’est immunisé contre une partie du fléau publicitaire en ne regardant pas la télévision, mais simplement un dessin animé ou film de temps en temps, en famille, sans interruption publicitaire. Le petit bourg dans lequel nous vivons n’a pas de panneaux publicitaires et la tentation principale est finalement la librairie, ce qui me va bien.
Mais, je remarque qu’ils sont tout de même parfois soumis à une fièvre acheteuse qui peut les pousser à dépenser leur argent de poche rapidement.
Malgré tout, comme ils sont bricoleurs et créatifs, ils produisent et accumulent tout de même beaucoup de choses. Et ils ont, à mon avis, beaucoup trop de jouets.
J’aime l’idée de favoriser les expériences et les activités, et c’est un chemin qu’on a suivi depuis quelques anniversaires :
- favoriser des expériences plus que des objets : stage, sortie en famille, etc.
- à défaut, choisir des objets qui permettent des expériences régulières et saines : vélo, jeux de société, livres, lego, etc.
- que le processus de choix du cadeau soit une expérience apprenante : pour Noël, nous leur offrons un budget à dépenser comme ils le souhaitaient dans une boutique de loisirs créatifs
Ainsi notre travail, si nous l’acceptons, est de les aider à cultiver ces ressources intangibles. Amitiés, intérêts, hobby et activités qu’ils aiment faire pour le plaisir de les faire.
Invitation
Qu’est-ce qui serait différent si je m’interrogeais ainsi ? Quel exemple est-ce que je donne sur ce sujet ? Qu’est-ce que je valorise : des ressources tangibles ou bien intangibles ?
Notes & références
-
À relire : parentalité minimaliste ; acheter le bonheur. ↩
-
C’est probablement très vrai tant que ne s’installe pas une compétition trop forte dans le cadre de l’expérience elle-même : je pense notamment au sport à haut niveau pour les enfants. ↩
Des
entités sont
référencées
(en lien avec d'autres apprenti-sages à découvrir) :
Ryan Holiday
(8)
exemple
(7)
parentalité
(24)
minimalisme
(19)
Ce graph montre le sous-ensemble des apprenti-sages de l'almanach en lien avec celui-ci via :
- une citation directe dans les notes
- un même livre de ma bibliothèque annotée
- une entité de référence commune
Il permet de montrer la tentative de lecture synoptique que j'essaie d'avoir dans ma pratique.
Comment interagir avec le graphe de dépendance ?